Monaco

Monaco

Les Editions Gadoury se trouvent en Principauté de Monaco, Principauté que nous vous conseillons de visiter non seulement pour nous rencontrer, mais aussi pour sa beauté, pour ses manifestations culturelles intéressantes et fréquentes, et pour ses splendides musées, comme le Musée des Monnaies et des Timbres.


Histoire

Les premières traces de vie à Monaco remontent à environ 300 000 ans avant J.-C. La protection qu'apportent le rocher de Monaco ainsi que le port naturel et abrité ont attiré de nombreuses peuplades : Ligures, Phéniciens, Grecs, Romains, Sarrasins. L'histoire moderne de Monaco a fortement été marquée par la famille Grimaldi qui règne sans discontinuité sur la Principauté depuis le XIIIe siècle.

Préhistoire

Monaco a servi d'abri aux premiers habitants de la région à partir de la fin du paléolithique inférieur, environ - 300 000 ans. Des ossements d'animaux ayant servi de nourriture à ces hommes préhistoriques ont été retrouvés dans une caverne du Jardin exotique[5]. Des fouilles ont également révélé la présence d'un bassin dans la grotte de l'Observatoire et dans la grotte du Prince[6]. La présence humaine est attestée au paléolithique moyen (- 50 000 ans) et au paléolithique supérieur (- 20 000 ans). À partir de 1500 avant J.-C., les traces d'œuvres d'art (gravure, sculpture) sont trouvées dans des grottes. Les sépultures funéraires, individuelles ou collectives, deviennent de plus en plus nombreuses. La sépulture des sujets dits « de Grimaldi » date de cette époque et contient une femme et un adolescent.

Antiquité

D'après l'historien Diodore de Sicile et le géographe Strabon, les premiers habitants sédentaires étaient des Ligures qui ont émigré depuis la ville de Gênes en Italie. Cependant, l'ancienne langue ligure, non issue des langues indo-européennes, n'était apparentée ni au dialecte italien parlé aujourd'hui par les habitants de Ligurie, ni au monégasque moderne. Cette avancée à Monaco aurait pu être l'ouverture maritime d'un peuple ligure situé à l'intérieur des terres.

Les Phocéens de Marseille (alors Massalia) ont fondé la colonie de Monoïkos au VIe siècle av. J.-C. à l'endroit où se trouve maintenant Monaco. Monoïkos était associée à Hercule, adoré sous le nom Hercules Monoecus. D'après les travaux d'Hercule mais également selon Diodore de Sicile et Strabon, les Grecs et les Ligures ont rapporté qu'Hercule était passé par la région.

Après la Guerre des Gaules, Monoecus, où Jules César s'est arrêté en se rendant en Grèce, est passé sous contrôle romain au sein de la province de Gaule narbonnaise. Dans L'Énéide (VI.831), le poète Virgile mentionnait déjà le rocher de Monaco. Le grammairien Maurus Servius Honoratus affirme que le terme Monaco dérive de cette origine : « dictus autem Monoecus vel quod pulsis omnibus illic solus habitavit » (« Hercule a écarté tout le monde et vivait là seul ») et « vel quod in eius templo numquam aliquis deorum simul colitur » (« dans son temple, nul autre dieu n'est vénéré au même instant »). Le nom du port de Monaco est également mentionné dans L'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (III.V[7]) et dans les Historiae de Tacite (III.XLII) lorsque Valens, soutien de Vitellius a été forcé d'y faire escale « Fabius Valens e sinu Pisano segnitia maris aut adversante vento portum Herculis Monoeci depellitur » (« Fabius Valens, à la sortie du golfe de Pise, fut, par une mer calme ou un vent contraire, forcé [de faire relâche] au port d'Hercules Monoecus »).

Moyen Âge

Monaco est resté sous domination romaine jusqu'à l'effondrement de l'Empire romain d'Occident en 476. L'endroit a ensuite été occupé et ravagé par les Sarrasins et diverses tribus barbares. Alors que Monaco était pratiquement dépeuplé, les Sarrasins en furent expulsés en 975 et au XIe siècle, l'endroit était de nouveau peuplé par des Ligures (cette fois, il faut comprendre des populations parlant une langue romane du nord de l'Italie).

En 1191, l'Empereur romain germanique Henry VI a concédé la souveraineté sur Monaco à la ville de Gênes en Italie, d'où sont originaires les Ligures. Le 10 juin 1215, un détachement de Gibelins mené par Fulco del Cassello a commencé la construction d'une forteresse sur le rocher de Monaco. Cette date marque le début de l'histoire moderne de la Principauté de Monaco.

Les Gibelins construisirent leur forteresse pour en faire une position stratégique militaire et un moyen de contrôler la région, ils établirent également des habitations à la base du Rocher afin d'appuyer les garnisons. Pour attirer les habitants de Gênes et des villes environnantes, ils offrirent des terres et exonérèrent de taxes les nouveaux arrivants.

Règne des Grimaldi Vue de Monaco vers 1890-1900

Monaco est gouverné par la dynastie des Grimaldi depuis le 8 janvier 1297, date à laquelle François Grimaldi dit Malizia (François la Malice) s'empara de la forteresse sous un déguisement de moine franciscain. On trouve sur le blason de la principauté les traces de cette origine avec les deux moines tenant une épée.

L'autorité des Grimaldi fut définitivement reconnue en 1314, et s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui à la seule exception de la période de 1793-1814 pendant laquelle Monaco fut intégrée à la France, sous le nom de Fort-Hercule. La ville est ensuite placée sous protectorat du royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne jusqu'en 1860. Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.

En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie totale de 24 km2 et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants). La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d'huile et de citrons. Mais, en 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se proclamèrent « villes libres » sous la protection du royaume de Sardaigne. En 1860, elles votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861.

C'est alors que le prince Charles III eut l'idée de créer des jeux de casino (interdits dans les pays voisins), ce qui allait permettre à la principauté, en s'enrichissant, de se développer rapidement. En 1863, il accorda le privilège d'exploiter le casino à François Blanc, fondateur de la Société anonyme des Bains de Mer. En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo. Enfin, en 1869, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction.

Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs (monarchie absolue) jusqu'à l'octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle. En juillet 1918, un traité accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays. Le traité fait partie du traité de Versailles et établit que le petit État devra s'aligner sur les intérêts politiques, militaires et économiques de la France.

de Wikipedia

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